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Les métiers de la vigne

Vignerons et vigneronnes, tractoristes, chefs de cultures, ils et elles sont dans les vignes tous les jours, en toute saison. Le travail de la vigne est quotidien, il est exigeant et noble.

Dans ces métiers, la sous-traitance s’est largement développée, et avec elle des pratiques de travail qui posent des questions d’éthique, de responsabilité et requièrent toute notre vigilance. Nous nous efforçons au maximum d’avoir recours au bassin d’emploi local, à valoriser les métiers de la vigne, à faire reconnaître leur expertise et à la transmettre. Nous recherchons des personnes engagées, curieuses, persévérantes et autonomes.

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‘ Je suis le parcours du cycle de la vigne , et je n’ai pas du tout les mêmes tâches tout au long de l’année. Des débuts de la taille, vers mi-novembre jusqu’à la vendange, on mène des campagnes pour chacun des travaux de la vigne. Planter des piquets, installer des fils, labourer, accrocher la vigne sur les fils, puis surveiller la pousse, les éventuelles maladies, traiter si besoin, éclaircir, surveiller la maturité du raisin...Mon travail est de contrôler que le travail est bien fait, de faire remonter les difficultés ou les possibilités d’amélioration des pratiques. On croise des chevaux, des brebis, quand on travaille aux vignes on voit la vie… Et vous savez, le vin c’est dans la vigne qu’on le fait. Si on envoie du mauvais raisin, personne ne fera de miracles derrière nous.’

Benjamin Doursout, assistant chef de culture
Benjamin Doursout
Béatrice Brandy

‘On fait un travail indépendant. On voit évoluer le résultat de notre travail d’année en année, la vigne devenir de plus en plus belle : c’est notre responsabilité. Quand je partirai à la retraite celui qui récupérera mes parcelles pourra me dire merci ! Ça me permet de progresser aussi, d’améliorer toujours un peu. On croit que c’est répétitif mais la vigne n’est jamais la même d’une année sur l’autre. Le geste qu’on doit faire, il faut le penser à chaque fois. On est dans la nature, on voit tout ce qui s’y passe. Si vous n’aimez pas la nature, que vous ne la respectez pas, il faut faire autre chose !’

Béatrice Brandy, vigneronne

‘Aujourd’hui à Saint-Laurent j’encadre 25 permanents. À la vendange, on a jusqu’à 150 personnes sur le vignoble. Ma plus grande fierté c’est mes équipes, avant les raisins ! Embaucher des débutants, les former en interne, on en est ravis… On cherche un savoir-être. Être curieux, c’est déjà génial, et tout le reste en découle, car quand on sait pourquoi on fait quelque chose, on le fait mieux. Chez nous les défis environnementaux ont déjà été anticipés depuis plus de 10 ans. Le défi des prochaines années, c’est l’humain, la main-d’oeuvre : recruter, former, redonner de la dignité à ce métier.’

Mathieu Maudet, responsable pôle vigne
Josette Boschi

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