La formation professionnelle

‘Je suis chauffeur-vigneron, je fais un peu de mécanique, je m’occupe des machines à vendanger. Je suis aussi tuteur, auprès des jeunes de l’école de la vigne et du vin, et je m’occupe de la coordination quand on fait venir des groupes de prestataires en formation pour leur expliquer nos méthodes. Je fais un métier difficile, oui. Mais on y trouve le grand air, le travail d’équipe. Et moi ce que j’aime c’est donner, c’est enseigner ce que je sais faire aux autres. Transmettre aux jeunes c’est important. Je serai heureux d’atteindre la retraite, si je suis sûr que j’ai transmis ce que je sais faire. L’école de la vigne ça c’est formidable ! C’est très difficile de trouver des jeunes pour faire ces métiers… C’est pour ça que de donner un diplôme, donner une importance au métier c’est fantastique.’

‘Ça va faire trente ans que je suis ici, je fais partie des plus anciennes de l’entreprise. J’ai appris sur le terrain. Mon moment préféré c’est la taille, j’adore ! C’est une réflexion, il faut regarder le pied, la plante. Tout démarre là. Je trouve que c’est le plus intéressant. En ce moment la technique évolue, on réfléchit à la pérennité du pied… Aujourd’hui je fais partie du groupe qui se forme au diplôme de Maître tailleur-épampreur, mon objectif c’est de transmettre aux jeunes… C’est très important de préserver nos manières de faire, alors je vais me remettre à étudier ! C’est un métier physique, parfois dur, mais l’entreprise fait tout pour nous épargner. On travaille toute l’année pour 15 jours ou 3 semaines de récolte, on surveille la grêle, l’orage, on s’inquiète... Quand on voit la récolte, qu’elle est belle, on est contents, c‘est magnifique.’

La formation au cours de la vie

Nous avons mis en place le Parcours Individuel de Formation, baptisé "PIF", qui permet de suivre et de faire évoluer la qualification et l'employabilité de nos employés sur plusieurs années. Intégré dans une stratégie de ressources humaines, il contribue aussi à fidéliser les équipes. Il permet le suivi des dépenses en faveur de la formation, du pourcentage de salariés formés, du volume d’heures dédiées à la formation (en 2013, 98% des salariés ont suivi une formation), de la qualité des formations reçues et de la satisfaction des salariés.